Tome 1 :

Pour montrer qu'ils aiment leur chien, il y en a qui lui donnent un « su-sucre », qui lui font des mamours à longueur de journée, qui lui offrent un nonos et qui lui parlent comme à un ami.

Moi, je lui ai écrit un livre. C'est une façon à moi de lui montrer que je l'aime.

Sans oublier, bien sûr, tout ce que les autres maîtres  font déjà...

Poupain

 

(NB : J’ai oublié de vous dire que « Poupain » est le pseudonyme choisi par François. Il y a une raison à cela et l’anecdote est amusante mais si je me mets à tout vous raconter, une vie entière ne suffira pas. Pour ceux qui veulent savoir, je laisserai un espace sur ce site réservé à ma correspondance.)

 

Tome 2 :

L'auteur de cet ouvrage possède indéniablement un côté "cœur d'artichaut". Pour équilibrer le plat qu'il nous sert, il sait ajouter de-ci de-là, une pincée d'humour noir bienvenue. Il traite, par exemple, les Chinois de gaspilleurs parce qu'ils consomment du chow-chow alors que le steak haché vaut mille fois moins cher !

Rassurez-vous, Po-Paï le Chow-Chow a fêté récemment son premier anniversaire et n'a pas été dévoré par ses propriétaires. Il est en pleine forme. Pour obtenir le soutien de Brigitte Bardot, il n'en fallait pas moins. L'ancienne vedette lui a adressé une lettre dans laquelle elle condamne vigoureusement l'habitude culinaire chinoise, consistant à manger "ces autres nous-mêmes" que sont les chiens. Longue vie à Po-Paï !

 (Extrait de la revue "Atout Chien" d'avril 2000)

 

Tome 3 :

Ce troisième tome consacré à Po-Paï s'apparente beaucoup à un roman policier. Il y est question très souvent de police, précisément. On y parle de meurtre, il y a du sang, du rififi et des déclenchements de passions. On y retrouve même une ancienne pin-up qui vient pimenter des situations déjà bien corsées.

Qui eût pu penser qu'un gentil chow-chow comme Po-Paï, âgé seulement d'un an, soit déjà capable de susciter autant de haine et d'amour, de violence et d'attendrissement, de larmes et de rires ?

 

Tome 4 :

Ce quatrième tome correspond aux 15 premiers mois de la vie de Po-Paï.

En principe, tout a été dit. Ce n'est pas possible qu'un chow-chow fasse autant parler de lui, même s'il est chow-chow. Ce qui va suivre ne peut être que routine et c'est tant mieux : le bonheur est à ce prix.

Chow-chow ou pas chow-chow, j'ai envie de me reposer un peu, moi. Pendant que Po-Paï vit, moi je trime ; vous trouvez cela normal, vous ?

Ce sera donc le dernier livre.

C'est la 4ème fois que je le dis...

 

Tome 5 :

Tu vois, petit Po-Paï, avec ce tome 5, Tu Te retrouves avec une biographie de 2000 pages. Combien de pages comporte la Bible ? Et combien pour le Coran ?

En plus, dans ces textes dits " sacrés ", on ne sait toujours pas ce qui a été déformé par l'imagination de l'homme.

Moi, tout ce que j'ai raconté à Ton sujet est vrai, essentiellement vrai.

 

Tome 6 :

Dans cette œuvre plurale, nous avons regroupé des souvenirs personnels liés à ce curieux et tendre compagnon qu'est le chow-chow. Cette écriture collective a réuni une dizaine de personnes et nous avons tous été surpris de constater l'infinie variété des situations vécues.

Si tous les chows-chows du monde se donnaient la patte, ils arriveraient sans doute à établir entre tous les hommes de la Terre la même collaboration étroite que celle que nous avons connue.

Merci à Toi, chow-chow, d'être un tel élément fédérateur !

Les coauteurs

 

Tome 7 :

Une centaine de dessins vient agrémenter les textes de ce tome. Il aurait été bien dommage de ne pas faire un petit effort d'illustration car certaines postures de Po-Paï nécessitent trop de textes pour être bien commentées. L'image remplace alors avantageusement les mots.

Un jour peut-être, nous ne ferons que des bandes dessinées. Qui sait ?

 

Tome 8 :

Moi, Po-Paï le chow-chow, je suis le seul à prendre la parole dans ce livre. De la première à la dernière page.

Je vous explique des trucs, des choses, des machins et des bidules.

Afin que toi, représentant de l'espèce humaine, tu sois capable de comprendre, je t'ai fait un dessin à chaque fois.

Po-Paï

 

Tome 9 :

Ma chère Raï-Ma,

Lorsque nous avons commencé à nous échanger des lettres quatre mois auparavant, j'ai tout conservé précieusement. Avec toute cette correspondance amoureuse, j'ai constitué un livre que je t'offre, douce Raï-Ma. J'ai encore tant de choses à te dire qu'il me semble bien qu'un autre livre verra le jour.

Toi que je n'ai encore jamais vue, j'ai l'impression de te connaître depuis toujours grâce à la magie des mots. Crois-tu Raï-Ma que les représentants de l'espèce humaine sont aussi prolixes que nous les chows-chows, lorsqu'ils s'écrivent ?

Po-Paï

Nice, le 26/09/01

Tome 10 :

            Raï-Ma…,

            Voilà un bon bout de temps que je n'ai pas reçu de lettre de ta part. Pendant deux mois et demi, j'ai continué à t'écrire tous les jours comme si tu étais à mes côtés. Je sais que tu as eu quelques petits problèmes de santé et c'est pourquoi j'ai voulu t'apporter mon soutien grâce à toutes mes lettres.

Po-Paï

Nice, le 25/12/01

 

Voilà pour les textes de présentation sur les couvertures. Il est bien évident que ce ne serait pas suffisant pour valoriser un livre. Ce serait bien dommage d’être un aussi beau chow-chow comme je le suis (si ! si !) et ne pas apparaître en première page de couverture. Et qu’est-ce que vous vouliez que je mette sinon mon portrait ? Un paysage de la Côte d’Azur où j’habite ? Un bord de mer avec coucher de soleil romanesque en oubliant de voir les constructions bétonnées ? Un pseudo village pittoresque perché dans les montagnes avec plein de vrais touristes qui polluent ? Des palmiers à Nice en oubliant surtout de photographier l’ignoble circulation automobile qui vous rend sourd ? Ce serait vraiment manquer d’originalité. Il n’y a que les éditeurs compliqués qui recherchent pour la couverture un truc tordu pour vous expliquer déjà par l’image que les textes qui se trouvent dans le livre sont d’une exceptionnelle valeur culturelle. Chez moi, tout est simple et naturellement beau. Part conséquent, il n’y avait rien de plus sympathique à mettre sur la couverture que mon portrait.

 

Je vous disais donc que pour bien apprécier un livre, il faut regarder la couverture dans son entier. Par exemple comme ça :

 

 

 

Pour les voir toutes, allez donc par ici :

 

 

Ceux qui s’en fichent et qui veulent aller vite, tout droit :

(On peut aller encore plus vite en ne montrant aucun livre, en ne lisant pas du tout, en ignorant complètement mon existence de chow-chow, en se foutant totalement de l’affection que vous donnent les compagnons à quatre pattes, en se fichant éperdument de toute forme d’amour, en se dépêchant tellement que votre vie ressemble à cette crotte dans laquelle je mets parfois la patte parce que, moi aussi, j’ai voulu trop me précipiter en me sauvant après avoir fait.)

Tout droit donc !