Tome 14

Regardez un peu ce que dit mon p’timète François
dans ce tome :
Complet bouleversement
dans la vie de Po-Paï ! Il change de monde. Il quitte son appartement pour aller
vivre dans une grande maison avec un grand terrain… Un déménagement dans la vie
d’un chow-chow est un événement. Pour le chow-chow comme pour ses maîtres. Ouf !
Qui dit maison dit
famille et il est question de mariage également dans ce tome. Et cette demande
en mariage m’a donné chaud, n’est-ce pas, Po-Paï mon chow-chow ?
François
Et oui ! Des bouleversements dans ma petite vie tranquille et rangée de
chow-chow, il y en a pas mal depuis quelques mois. Faudra bien que ça s’arrête à
un moment ou à un autre sinon, moi, je ne tiendrai pas le coup. Jetez un coup
d’œil sur le sommaire de ce livre et vous verrez un peu quel rythme de vie il me
faut tenir avec Catherine et François :
Sommaire
Titre historiette |
Page |
Avant-propos
« Tu vas avoir un
jardin !... »
« Tu vas avoir un
jardin !... » (2)
« Tu vas avoir un
jardin !... » (3)
« Tu vas avoir un
jardin !... » (4)
Soyons clair
L’état amoureux à 76 ans
Des fruits… Des fruits
de « notre » jardin
Chien de garde ?
Le rat
Partage de territoires
Prenons les choses dans
l’ordre
La demande
Du mariage
Sollicitation pressante
Demande en mariage
poétique
Dis-moi « oui ! »
Hyménée
Au travail !
Ton musée
La femme à hommes
Oubli !
Excès d’affection
Ventes ratées
Liaison avec tome 10
Le chow-sette
Sissi l’impératrice
Panneaux « Pelouses
interdites »
Les pipis rincés
Garde tes poils,
raseur !
La plaquette
anti-moustique
On va faire la balade
dans le salon
Chowsettes
A la fois dedans et
dehors
Que je suis content !
Je passe premier !
L’encyclopédie
Au viol !
Je vais par ici !
Le froid-froid
Pourquoi j’ai peint des
chows-chows
Il est beau comme le
père !
Raté !
Faut voir
Faut voir (2)
C’est non !.
Catherine le métronome
Po-Paï découvre son
territoire
Vous avez raison de
l’aimer François
Partie de billard
La vraie valeur
Vendu !
Prendre ses marques
L’aquarelle et
l’abricotier
« Anahita » au scanner
Dernière ligne droite
« C’est un vrai
chien ? »
Opération « Pipis à
l’abri »
Le grand jour pour
« Anahita »
Le grand reporter
Faudra que
Juste dans les pieds !
Véronique, la briseuse
de ménage
Les cartons à Po-Paï
Avenant au contrat de
mariage
Des peintures à en
perdre la tête
Le ventilateur anti
insomniaque
Catherine m’a proposé de
coucher avec elle !
Papier à en-tête à
changer
Destination « Anahita »
Après-demain
Pipi moins 12
Pipi moins 11
Demain
Pipi-caca et rififi
C’est pour demain
Pipi moins zéro
« Bienvenue chez vous »
Premier contact
La grille bloquée au nez
Bienvenue chez toi
Catherine
Bohême je serai toujours
Mes maîtres ne savent
plus ce qu’ils font
Je ne l’ai pas encore vu
courir
Le saladier de la salle
de bains
La gamelle rouge
Le pisteur
Y voir plus clair
Les derniers cartons
L’engrais de mouton
La pochette surprise
Notaire encore
Le tiers de la montée
Un moment de tendresse
« J’en ai déjà eu 3 mais
aucun aussi beau que ça !
Galerie de peintures
« Anahita »
Epilogue pour tome 14 |
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7
9
12
14
17
20
25
30
33
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39
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44
46
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68
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74
78
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86
88
90
92
94
96
100
102
104
107
109
113
115
117
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124
126
128
130
134
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155
158
162
207
209
215
219
239
245
249
254
267
276
280
286
293
296
300
306
310
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340
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366
370
372
376
379
382
385
388
393
399
401
404 |
Je vous fais lire les 19 premières pages et vous
serez fixés :
Voilà donc le 14ème de la série en ce beau matin du 19
juin 2005. Et quand je dis « le matin », ce n’est pas tout à fait vrai puisqu’il
est 1h30, il fait chaud, je n’arrive pas à dormir et cela fait deux nuits que je
ne trouve pas le sommeil profond. En attendant de pouvoir dormir plus
paisiblement, je vais donc gribouiller un peu.
Ce tome 14 va donc permettre de me rincer le cerveau, comme je l’ai
expliqué précédemment. Après avoir craché cette saloperie de tome 13 intitulée
« Mal vieillir », il m’est urgent de trouver un détergent, et même un
antiseptique, pour nettoyer tout cela. Ce numéro 14 de la série « Notre
chow-chow n’est pas un chien » sera donc plus conforme aux ambiances naïves et
tendres des tomes 1 à 10.
En octobre 2003, après avoir terminé le tome 12 (intitulé « Le
Po-Paï », vous suivez j’espère !), j’avais donc décidé d’arrêter
dé-fi-ni-ti-ve-ment d’écrire. C’était donc une promesse d’ivrogne puisque un
an et demi après cette solennelle décision, j’ai replongé.
Replongeons donc, et avec délice, puisque dans deux mois intervient
un événement important dans la vie de Po-Paï et dans la nôtre : nous changeons
d’environnement ! Nous allons démarrer une existence de grands propriétaires
terriens puisque nous allons vivre dans une maison – une vraie ! – avec un
terrain – un vrai ! – avec de la végétation et de la vraie nature bien à nous.
J’imagine qu’il y aura des tas de petites anecdotes centrées autour de Po-Paï.
Il suffit de s’embusquer et d’observer.
Je m’embusque donc…
Ça fait au moins cinquante fois que je dis à Po-Paï : « Tu vas avoir
un jardin !... ».
Tu vas avoir un jardin… Tu vas avoir un jardin !
C’est une quasi certitude maintenant et nous le savons depuis la
signature de la promesse de vente chez le notaire, c’est-à-dire le 27 mai 2005,
soit depuis trois semaines puisque nous sommes exactement le 19 juin. Je devrais
être un peu plus prudent car, en la matière, on ne peut pas savoir ce qui peut
se passer jusqu’au dernier moment mais vous savez maintenant comment
fonctionnent les artistes dans mon genre : toujours prêts à s’enflammer à la
moindre étincelle.
Tu vas avoir un jardin… Tu vas avoir un jardin !
Po-Paï me regarde posément avec ses deux yeux marrons de gros
nounours qui semblent vouloir me répondre : « Ben qu’est-ce que tu as à me
répéter toujours la même chose ? ». Je fais un gros bisou sur le museau de
Po-Paï, il pousse un gros soupir, se rendort et je sens bien dans son
comportement qu’il m’explique : « T’excite pas ! Déménage d’abord, on verra
après. ».
Il n’a pas tort ce Po-Paï. Il a toujours raison ce Po-Paï. En
vérité, Po-Paï n’a pas encore vu le magnifique petit parc qu’il aura à sa
disposition. Il n’a pas encore vu notre nouvelle maison.
Moi, je l’ai vue 3 fois seulement à ce jour : une 1ère
fois pour ressentir le coup de cœur, une 2ème fois pour négocier le
prix, une 3ème fois pour faire un plan du terrain afin de me
permettre de rédiger ce tome 14 dans les meilleures conditions. Vous ne direz
plus que je suis mal organisé. Tu vois Po-Paï, je ne m’excite pas vraiment :
avant d’écrire un bouquin maintenant, j’achète d’abord une maison. Tu ne diras
plus que je ne mets pas les moyens pour bien écrire.
Tu vas avoir un jardin… Tu vas avoir un jardin !
Regarde Po-Paï ! C’est celui-ci :

C’est le n° 12 !
Regarde Po-Paï ! Voilà plus en détail :

Là où j’ai mis un gros point, il y a un gros chêne.
Là où j’ai mis une croix, il y a un abri de jardin. Ce sera comme
une grosse niche pour toi, tu verras.
Comment ? Tu ne sais pas ce qu’est « une niche » ?
Ben oui… Forcément ! Un chow-chow qui vit dans un appartement depuis
sa naissance, ne sait pas ce qu’est une niche, c’est évident !
Une niche, Po-Paï, c’est comme… C’est comme… C’est comme ce que nous
allons avoir nous, Catherine et moi. C’est une belle grosse maison en pierre de
taille avec de grosses poutres partout, c’est cela une niche, Po-Paï. Nous
allons avoir une bonne grosse niche avec une bonne grosse cheminée et nous nous
y enfermerons dedans avec un bon gros bonheur au fond du cœur.
Toi aussi, Po-Paï, tu seras avec nous. N’aie pas peur, je ne te
mettrai pas tout seul dans cette niche au fond du jardin, dans cet abri que j’ai
représenté par une croix. Ta place sera près de nous, près de la cheminée.
Cinquante fois au moins, je l’ai répété, je vous dis ! Pour
l’instant, je ne l’ai réécrit que trois fois, ne vous plaignez pas !
Un jardin, mon Po-Paï ! Avec Tes crottes et Tes pipis pour Toi tout
seul. Rien que des odeurs à Po-Paï pour Po-Paï. Ton domaine privé bien clôturé
sur lequel personne d’autre ne viendra empiéter. Une surface totale de 859m2
exactement. Et en pleine ville s’il vous plaît car nous restons à Nice ouest,
dans le même quartier. Cette villa se situe à trois cents mètres à vol d’oiseau
de notre appartement. C’est la campagne à la ville, en quelque sorte.
Et tout cela, nous le devons à Catherine, mon Po-Paï. C’est grâce à
Catherine et à sa sagacité. Et à ses économies aussi… Catherine l’économe a
cherché sur Internet et toc !, elle a trouvé. Le prix à payer pour cette
villa était élevé mais bing !, Catherine a réussi à traiter quand même.
Il y avait d’autres acheteurs sur le coup mais boum !, c’est Catherine
qui a suscité le plus de sympathie de la part du vendeur. Notre appartement
n’est pourtant pas encore vendu à ce jour, mais allez hue !, le banquier
de Catherine a donné son accord tout de même. As-tu bien suivi, mon Po-Paï ? Il
y a eu toc !, bing !, boum !, allez hue ! et Catherine a tout réglé.
Grâce à elle, tu vas avoir un jardin…
Merci à toi Catherine. Merci pour nous deux.
Tu vas avoir un jardin mon Po-Paï ! La propriété s’appelle
« Anahita » et sais-tu ce que cela signifie ? « Anahita » veut dire « fille du
soleil » en iranien. C’est ainsi que l’a baptisée sa propriétaire Madame HANJANI
Homa. Son mari est un ancien diplomate iranien et pour des raisons de santé, il
souhaite habiter un appartement plus proche du centre ville.
Il y a 15 jours, je suis allé faire un rapide inventaire de ce
jardin mon Po-Paï. En plus du gros chêne, je t’énumère ce que j’ai relevé : des
citronniers, abricotiers, cerisiers, orangers, pruniers, avocatiers, dattiers,
oliviers, papyrus, palmiers, sapins. Il y a aussi des tas de fleurs : datura,
jasmin, bougainvillier et autres. Je n’ai pas eu le temps de tout relever mon
Po-Paï, je te prie de bien vouloir m’en excuser. Ce n’est plus un jardin mon
Po-Paï, c’est un parc botanique ! Il va falloir que je ressorte toutes les
encyclopédies sur le jardinage et que je fasse appel à tous mes souvenirs de
jardinier amateur. Il y a si longtemps que j’habite un bloc de béton mon Po-Paï,
si tu savais !
Si tu savais mon Po-Paï à quel point cela m’a été pénible d’être
enfermé dans un immeuble au 4ème étage. Je peux te le dire
maintenant. Ma nature sauvage s’accommode très peu avec ce confinement dans un
appartement, même s’il s’agit d’une belle résidence. J’ai besoin de sentir
l’odeur de la terre, j’ai besoin de fouler l’herbe du pied, j’ai besoin de voir
pousser une fleur, j’ai besoin de lever la tête et de voir la couleur du ciel,
non pas la dalle en béton d’un plafond. J’avais besoin de tout cela mon Po-Paï
mais je ne l’ai jamais exprimé ouvertement à Catherine pour une raison simple :
c’est que j’aime Catherine bien plus qu’un jardin. Pour Catherine, j’ai continué
à vivre dans cet appartement mais pour Catherine, j’aurais fait bien plus de
concessions encore.
Mais tout cela, ce sont des considérations de REH mon Po-Paï. Ce
sont des états d’âme que tu n’es pas obligé de comprendre. Toi, tout ce que tu
sais, c’est que tu vas avoir un jardin. En principe, nous ne serons plus obligés
de te sortir pour aller faire pipi. Tu te débrouilleras tout seul en allant dans
le jardin…, en principe…
En principe, tu devrais te débrouiller tout seul pour aller pisser…
En principe…
En principe, j’ai raison, hein ?
Oui ou non ?
Mais oui, j’ai raison !
En principe…
Soyons clairs
Bon ! Procédons par ordre.
Ce chow-chow m’inquiète…
Il m’inquiète parce que je ne suis pas sûr qu’il comprenne que les
pipis dans le jardin sont autorisés.
Qu’ils sont même « recommandés ».
Qu’il DOIT pisser dans le jardin !
Et les crottes aussi !
C’est là et nulle part ailleurs !
Je ne vais quand même pas m’embêter à le sortir à l’extérieur dans
des endroits ignobles où il n’y a pas de verdure alors que nous disposons d’un
terrain immense. Fini les sorties sur l’asphalte malodorante des trottoirs du
quartier ! Fini les recherches éperdues d’un petit coin tranquille pour que
Monsieur Po-Paï accepte de faire ses besoins ! Fini ces contraintes ignobles qui
m’ont si souvent rendu malheureux !
Parce qu’il faut que nous vous expliquions une chose : en plus de 6
ans d’existence, jamais – au grand jamais ! - Po-Paï n’a fait ses besoins à
l’intérieur de l’appartement. Po-Paï a toujours été d’une propreté
irréprochable. Je ne me souviens pas d’un seul pipi sur le balcon alors que cela
pouvait être admissible à la rigueur. Je ne me souviens que d’un unique caca sur
une feuille de journal le premier jour, lorsqu’il était tout petit. Après, plus
jamais !
Je n’ai jamais fait l’expérience mais je pense que, même enfermé
pendant 24 heures dans l’appartement, Po-Paï ne ferait aucun besoin sur le
balcon.
Même à l’extérieur, Po-Paï ne fait pas ses besoins n’importe où. Il
sélectionnera savamment son endroit et j’ai déjà eu l’occasion d’en parler
longuement puisque ceci est le 14ème tome. Si Po-Paï avait accepté de
chier dans l’appartement, je n’aurais fait qu’un seul livre, c’est tout. Pas
compliqué la vie : suffit de faire sa merde chez soi et pas ailleurs.
Bon ! Assez de philosophie excrétrice, revenons à ce que je voulais
étudier. Parlons peu mais parlons bien.
Po-Paï mon gars, pour les pipis et cacas, voilà toutes les
possibilités qui te sont offertes :

Ce qui est en grisé représente des habitations : interdiction de
faire ses besoins à l’intérieur et je sais que tu ne le feras pas. Pour le
reste, tout est autorisé dans les limites du terrain, bien évidemment.
Comme je te connais mon Po-Paï, tu serais bien capable de te retenir
et de ne pas faire quoi que ce soit dans ce magnifique parc que j’ai d’ores et
déjà, tant vanté. Si, si !, tu en es capable !
C’est pourquoi j’ai voulu que nous soyons clairs.
Fin des échantillons historiettes
Voilà pour un petit échantillon concernant les textes. Pour les images, il y a
profusion également. Je vais vous montrer quelques clichés de notre nouvelle
jolie demeure « Anahita » nichée dans la verdure :






François a transformé notre maison en galerie de peintures. Il y a partout des
tableaux de moi, et uniquement de moi. En voici un aperçu. Le mieux, c’est
encore de venir voir sur place, c’est avec plaisir que nous vous accueillerons.




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